L’homme vit dans l’obsession de contrôler le temps, et les outils qu’il s’est construits sont de plus en plus précis. Dans cette réalisation, la déformation des instruments de mesure (les montres molles) annule la fonction même du temps tel que nous le concevons habituellement. C’est une mise en dérision du temps qui passe, du passage de la naissance à la mort, du chemin de la vie.

Le temps est devenu élastique, les souvenirs, à l’image de ces montres, se déforment pour devenir des choses molles, malléables : Le temps ne compte plus! Salvador Dali a nommé son tableau « persistance de la mémoire ».

Voyons-y la possibilité d’accéder à l’éternité, de démystifier le passage de la mort.