Trace du réél

Est-ce l’empreinte laissée par l’existence dans ma mémoire, au même titre que l’animal laisse ses traces sur le sol ?

Est-ce la marque laissée par le vécu comme une cicatrice dans ma chair ?

La perception de ce que je crois être la réalité est-elle une infime partie du réel dont je ne discerne en fait qu’une trace ?

Enfin cette recherche nous confronte-t-elle à la découverte du réel, sommes-nous sur les traces du réel ?

Ce réel que cherche la métaphysique.

Ce réel que les scientistes ont cru cerner et dont les certitudes déterministes ont dogmatisé l’aspect matérialiste jusqu’à s’approprier la notion de progrès.

Ce réel qui s’impose aux physiciens modernes comme voilé,

comme aléatoire.

Le réel observable est-il le seul niveau de réalité ?

D’autres niveaux de réalité existent-ils ?

Pouvons-nous entrer en relation avec cette autre réalité ?

Ma recherche picturale m’a entrainé à privilégier certains modes d’expression: L’abstraction lyrique et le surréalisme.

L’abstraction lyrique : C’est un langage abstrait, qui s’affranchit des formes de la nature ou des formes géométriques (abstraction géométrique, cubisme) pour laisser libre cours à la traduction picturale de l’état désprit du peintre. Ce mouvement comprend deux tendances, l’abstraction lyrique européenne ainsi baptisée par le critique Jean José Marchand et le peintre Georges Mathieu en 1947 et l’abstraction lyrique américaine en 1969. Citons, parmi les principaux, Joan Miró et Vassily Kandinsky comme précurseurs suivis de nombreux artistes dont Georges Mathieu, Jackson Pollock, Mark Rothko, Zo Wou-Ki et bien d’autres.

Le surréalisme : C’est un mouvement transdisciplinaire du 20em siècle (peinture, écriture, sculpture, cinéma..). Défini en 1942 par André Breton, Salvador Dali en devient le chef de file. Contesté par Breton Dali répondra : la différence entre un surréaliste et moi, c’est que je suis surréaliste!